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Σάββατο 5 Νοεμβρίου 2011

Vive la Grèce libre !


Vive la Grèce libre !

par Laurent Pinsolle, porte-parole de " Debout la République"
Alors, le Général m'a dit :
"J'ai compris, vive la Grèce libre !"
Lundi soir, la décision de Georges Papandréou d’annoncer un référendum sur les plans d’austérité grecs, a déclenché un tollé dans la plupart des capitales européennes. L’occasion de démontrer une fois de plus le côté obscur de cette construction européenne.

Menace sur la démocratie?
Mais se rendent-ils compte de ce qu’ils font ? C’est à croire que Nicolas Sarkozy souhaite que le « non » l’emporte avec ses déclarations à l’emporte-pièce ou celles de la majorité (Christian Estrosi décrochant le pompon en la matière). En fait, il semblerait que les dirigeants européens veuillent carrément
faire revenir le premier ministre grec sur son annonce et annuler le référendum. Au moins, Angela Merkel a eu le bon sens de ne pas faire de déclaration publique.

La majorité des réactions médiatiques sont proprement hallucinantes. Le geste gaullien de Georges Papandréou est présenté comme une erreur car il n’a pas prévenu ses partenaires européens, parce que les Grecs pourraient dire non et qu’il met la pagaille sur les marchés financiers. Premièrement, il est d’abord responsable devant le peuple grec. Et le mandat qu’il a gagné en 2009 n’incluait pas vraiment les plans d’austérité qu’il a mis en place sans broncher depuis.
En ce sens, il est plus que légitime, normal même, qu’il sollicite l’avis de la population grecque. En référer à ses partenaires reviendrait à prolonger la tutelle insupportable du pays. Ensuite, il est bien évident que le résultat peut être négatif, mais c’est justement le principe de la démocratie. Il n’y a que dans les régimes autoritaires que le résultat est connu à l’avance. Est-ce cela qu’ils souhaitent ? Enfin, faudrait-il sacrifier la démocratie pour permettre la stabilité des marchés ?

L’Europe contre la démocratie
En effet, cet épisode démontre une nouvelle fois que pour cette Europe-là, la démocratie n’est qu’une option et que si les peuples peuvent s’exprimer, c’est uniquement pour avaliser les choix pris par des instances technocratiques ou des dirigeants en plein délire. Il faudrait que ces dirigeants comprennent que la démocratie, c’est justement le fait de donner le choix aux peuples, et donc leur donner le choix d’aller contre les décisions qu’ils ont prises.

Emmanuel Todd avait bien raison quand il écrivait « Après la démocratie ». La tentation anti-démocratique est bien forte dans cette Europe, un nouveau signe qu’elle est mal construite puisqu’elle a besoin de nier la démocratie pour avancer. La bonne Europe serait une Europe que les peuples approuvent et où ils pourraient dire « oui » comme « non ». Une Europe où les dirigeants soutiennent qu’il n’y a qu’un vote possible trahit le bel idéal démocratique européen.

C’est pourquoi un « non » du pays qui a inventé la démocratie serait plus que mérité après ce nouvel épisode lamentable. Nicolas Dupont-Aignan a parfaitement réagi, autant sur BFM que dans un communiqué de presse paru hier soir. Philippe Cohen a également bien souligné que ce référendum démontre les fragilités de l’Union Européenne. Maintenant, il faut espérer qu’il aura bien lieu car le contraire serait absolument révoltant d’un point de vue démocratique.

L’Union Européenne est devenu un machin monstrueux. Non seulement elle impose une régression sociale inhumaine à certains de ses membres et elle est prête à vendre l’Europe pour sauver l’euro, mais en plus, elle refuse la démocratie. Espérons que les Grecs lui donneront le coup de grâce. 

12 Commentaires
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En outre,
 les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.
·         #60609
Le 3 novembre à 01:14 par ai 
Vive la Grèce libre !
M. Pinsolle dit : " Espérons que les Grecs lui donneront le coup de grâce.".
C’est bien beau tout ça mais là on ne joue pas.
Car malheureusement, le piège est tel que vu la situation dans laquelle les a mis ce même Papandréou ça sera un coup de grâce à eux-mêmes (je ne parle pas du trucage de comptes en 2001 ce n’était pas Papandréou même si c’était le même parti les mêmes cercles idéologiques la même clique, mais le fait de passer d’un endettement d’environ 120% du PIB en 2009 quand Papandréou a parlé du FMI, à 160% en 2011)
+30% en 2 ans. Des gens qui ont perdu 300 euros de salaire, qui n’ont plus à bouffer.
Donc là le référendum c’est comme dire aux Grecs : "Voilà ça fait 2 ans que j’ai géré la crise sans vous et vous avez + 30% de dettes en 2 ans en intérêts à cause de la spéculation ; maintenant soit vous votez oui soit vous votez non et donc le FMI et l’UE ne nous prêtent plus, je ne paierai ni les retraités ni les fonctionnaires et vous crevez tous de faim"
C’est aussi simple que cela.
Je ne vois pas d’issue pour le peuple grec, victime de ses élites qui ont voulu le faire rentrer dans l’euro, humilié, lessivé, de toute façon ils quittent tous la Grèce maintenant.
S’ils votent non, le Système va les achever ; fonctionnaires et retraités n’auront plus à bouffer.
Je trouve que les mouvements patriotiques de gauche oublient cela et ne proposent aucune solution de remplacement.
C’est la triste réalité.
Le Grec de base est dans une impasse infernale.
Un véritable cauchemar.
On n’est plus dans la théorie.
Le Grec qui a sa famille à nourrir risque bien de voter "oui" parce qu’il ne veut pas voir ses gosses crever c’est malheureux mais je crois que certains en France ne se rendent pas compte.
Le mythe des Grecs tricheurs et paresseux (qui cache uniquement une élite main dans la main avec les cercles type Goldman Sachs) a effacé même aux yeux de la "gauche du travail" le fait que 99% des Grecs sont des gens simples bosseurs auxquels on a tout pris en 2 ans et qui se posent la question de savoir comment ils vont remplir leur frigo.
·         #60610
Le 3 novembre à 01:26 par Jasmin Indien 
Vive la Grèce libre !
.
Titre énorme du Figaro 02-11-11 avec la photo, Papandreou met l’Euro en péril. Ou comment rendre responsable ou faire porter le chapeau (après entente) aux grecs pour rester au pouvoir, refaire de la morale économique et faire passer des sanctions économiques douloureuses. L’Europe ne produit plus et sa population vieillit. Le seul objectif des banksters c’est comment se débarasser d’un cheval mort. L’effondrement monétaire pourrait s’accompagner d’autres guerres.
Ne rangez pas le transat, on va avoir droit à un beau coucher de civilisation.
·         #60654
Le 3 novembre à 08:14 par the game 
Vive la Grèce libre !
On voit une fois de plus les preuves évidentes de la main mise totale de l’empire sur les médias, ils sont tous là à l’unisson contre le président grec. 
Quelle bande de vendus.
·         #60669
Le 3 novembre à 10:12 par fanfan1926 
Vive la Grèce libre !
Disons que Papandreou et son peuple préfèrent souffrir libres plutôt que souffrir esclaves. Leur affranchissement va à peine compliquer leur avenir. Une génération (20 ans, voire plus) d’austérité consentie en pliant devant la bête immonde, ou une génération (20 ans, voire plus) d’austérité pour reconstruire eux-mêmes ... C’est le choix qui s’imposera bientôt à nous.
·         #60673
Le 3 novembre à 10:27 par Anthony 
Vive la Grèce libre !
« T’es là........Non chuis là. »
Magnifique petite quenelle marinée à l’ouzo de Jojo Papandréou.
·         #60704
Le 3 novembre à 11:48 par borax 
Vive la Grèce libre !
Moi je me demande si c’est pas salutable qu’une bonne révolution Européenne voire mondiale éclate , qu’on remonte la guillotine sur les places publiques ou qu’on mette en place des pelotons d’exécutions pour châtier les politiciens corrompus qui nous ont plongé là dedans à savoir qu’on a voté NON à la constitution Européenne par référendum donc nous avons affaire à des cas flagrants de hautes trahisons contre notre Nation . Si le point de départ ça doit être la Grèce pourquoi-pas ? remarquez le Papandreou comment il a pris soin de changer tous les généraux de son administration militaire , en fait c’est clair qu’il a peur d’un renversement et il pourrait voir rouler sa tête si tel était le cas .

o    #60739
Le 3 novembre à 13:16 par fabio 
Vive la Grèce libre !
oui ! dansons la carmagnole !
·         #60734
Le 3 novembre à 13:08 par kirikou 
Vive la Grèce libre !
une vidéo intéressante qui résume la situation de la Grèce : http://www.youtube.com/watch?v=E33d...

o    #60793
Le 3 novembre à 15:16 par laetitia 
Vive la Grèce libre !
Merci pour cette vidéo trés intéressante. Le peuple Grec en a supporté beaucoup mais je pense que nous Français n’en supporterons pas autant à part ceux qui sont porteur de cette "maladie" nommée "syndrome du larbin"
·         #60783
Le 3 novembre à 15:03 par kevorkian 
Vive la Grèce libre !
A Monsieur Pinsolle, Dupont-Aignan et sympathisants DLR/FN :
« Le traité européen de Lisbonne ne prévoit pas en l’état actuel qu’un pays puisse quitter la zone euro sans sortir aussi de l’Union européenne, a affirmé jeudi une porte-parole de la Commission européenne, alors que le débat sur un départ éventuel de la Grèce bat son plein.

Le traité ne prévoit pas de sortie de la zone euro sans sortie de l’UE, a souligné Karolina Kottova lors d’une conférence de presse, précisant toutefois : C’est la situation actuelle.
Le traité de Lisbonne, entré en vigueur en décembre 2009, a introduit pour la première fois une clause de sortie de l’Union européenne. En revanche, aucune clause de sortie de la monnaie unique ne figure dans ce traité. »
·         #60794
Le 3 novembre à 15:34 par Réveillez-vous 
Vive la Grèce libre !

En effet, cet épisode démontre une nouvelle fois que pour cette Europe-là, la démocratie n’est qu’une option et que si les peuples peuvent s’exprimer, c’est uniquement pour avaliser les choix pris par des instances technocratiques ou des dirigeants en plein délire. Il faudrait que ces dirigeants comprennent que la démocratie, c’est justement le fait de donner le choix aux peuples, et donc leur donner le choix d’aller contre les décisions qu’ils ont prises.
Il faudrait surtout que les peuples comprennent que la démocrassie n’existe pas et qu’ils sont en fait "dirigés" par des ordures et des crevures vautours aux ordres des banques

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