L’Égypte et l’Arabie saoudite intéressées par le rachat des Mistral
Selon “Le Monde”, Le Caire et Riyad souhaitent
acquérir les deux navires de guerre initialement destinés à la Russie
avant que Paris ne renonce à les vendre.
La visite de François Hollande en Égypte ce jeudi, à l’occasion de l’inauguration du prolongement du canal de Suez,
aura permis de trouver deux candidats à l’achat des deux
navires Mistral initialement destinés à la Russie. Selon Le Monde,
“Le Caire est candidat au rachat des deux navires de guerre Mistral
construits par la France pour la Russie”, tout comme Riyad. “L’Égypte et
l’Arabie saoudite sont prêtes à tout pour acheter les deux Mistral”,
dit au journal une source officielle française. “Le roi Salmane d’Arabie
saoudite veut constituer une flotte digne de ce nom en Égypte, qui
pourrait avoir une force de projection régionale en mer Rouge et en
Méditerranée”, explique une source diplomatique citée par Le Monde.
Depuis le renversement du président égyptien Mohamed Morsi, en
juillet 2013, et son remplacement par le maréchal Sissi, l’Égypte et
l’Arabie saoudite se sont rapprochées. Les deux pays ont d’ailleurs
signé un accord de coopération sécuritaire et économique, qui constitue
une “nouvelle étape dans la mise sur pied d’une force arabe commune”,
selon Le Monde.
“Aucune difficulté pour trouver preneur”
Sans donner de détails sur les potentiels acheteurs, François
Hollande avait assuré jeudi que les deux navires Mistral “suscit(aient)
une certaine demande de la part de beaucoup de pays” et qu’il n’y aurait
“aucune difficulté pour trouver preneur”. Pour sa part, Jean-Yves le
Drian, le ministre de la Défense, a déclaré : “Un certain nombre de
pays, ils sont nombreux, ont fait connaître leur intérêt pour ces
bateaux.”
La vente à la Russie avait été annulée en raison de la crise
ukrainienne. La France doit rembourser plus d’un milliard d’euros
à Moscou, aux termes d’un accord trouvé entre les deux pays. Les deux
navires ne sont pas immédiatement opérationnels pour d’autres
acquéreurs. Avant que d’autres équipages ne puissent les utiliser, il
faudra démonter certains équipements. L’ensemble de ces opérations
coûtera plusieurs dizaines de millions d’euros.
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