Παρασκευή, 16 Μαρτίου 2012
16 mars 1988, Helebçe. Jamais nous ne t’oublierons…
Le peuple kurde se bat maintenant depuis presque un millénaire pour ses droits et son indépendance. Assimilés principalement à l’islam de force et parfois de gré , les kurdes ont du se fondre dans la masse musulmane et ont donc participés aux multitudes de guerres lancés par l’empire islamique puis par l’empire ottoman. Valeureux guerriers, les kurdes possèdent aussi des terres qui représentent des points stratégiques très importants au moyen orient (eau, pétrole…). Pour ces raisons précises et suite au démantèlement de l’empire ottoman les kurdes furent trompés une fois de plus, mais cette fois-ci par la France et la Grande Bretagne de Winston Churchill, personnage qui n’a pas hésité a bombarder chimiquement les villes et villages kurdes durant la première guerre mondiale.
Dès septembre 1980 et comme dans les années 70, une guerre ravageuse a lieu entre l’Iran et l’Irak, dont le champ de bataille s’avère être le Kurdistan. Les kurdes sont les principales victimes de cet affrontement. Le contexte est virevoltant car dans le Kurdistan sous occupation Irakienne, la résistance que livre les peshmergas est forte et le gouvernement de Saddam n’arrive toujours pas à assimiler et massacrer cette population qui lui résiste depuis longtemps déjà.
En 71 ils leurs donne des droits pour que ceux-ci ne rejoignent pas la guerre auprès de l’İran mais il leur reprend ces droits lorsqu’en 75 il signe un accord de paix avec cette même İran. En 1987 Hassan Ali Al Majid, cousin et homme de main de Saddam Husseinplus connu sous le nom de « Ali le chimique » met au point un plan radical d’extermination de la population kurde. Il promet de massacrer les kurdes jusqu’au dernier et ne craint pas la communauté internationale « Je vais tous les tuer avec des armes chimiques! Qui va dire quelque chose ? La communauté internationale ? Qu’elle aille se faire foutre ». Le processus est enclenché et l’armée de Saddam anéantit des milliers de villages kurde.
Le 15 mars 1988, la ville Kurde de Helebçe est délivrée des mains du régime de Saddam Hussein, par les pêshmergas du YNK (union Patriotique du Kurdistan) de Jalal Talabani, avec l’alliance de l’armée iranienne.Le jour suivant, c’est à dire le 16 mars 1988 des avions de chasses de l’armée irakienne (vendus à Saddam Hussein par le président français Jacques Chirac) bombardent chimiquement la ville d’helebçe et fait des milliers de morts; des femmes, des enfants. tout le monde sans exception…C’est un jour noir de l’histoire du peuple kurde.
Alors que la communauté internationale semble ne pas être au courant (ou préfère ne pas être au courant) de ce qui se passe en Irak, les iraniens sont les premiers à filmer le massacre et s’indignent de ce massacre (il est important de préciser que leurs but n’était pas d’aider les kurdes mais plutôt de faire tomber le régime de Saddam en utilisant ces vidéos contre lui auprès de la communauté internationale). Le monde occidental parle alors du massacre mais s’intéresse plus au fait qu’aux responsables car ils sont les premiers acteurs de cette honte. Les armes chimiques et les avions de guerres proviennent tous de leurs usines.
Quelques voix « insignifiantes » selon les termes de l’époque semblent se dégager de la passivité internationale , comme celle de Danielle Mitterand, qui est choqué par la barbarie déversé et apporte son soutien aux kurdes.Les kurdes commencent alors à fuir leurs terres et ils émigrent par dizaines de milliers vers les régions kurdes du nord, sous occupation turque, l’autre grand ennemi juré, qui n’a pas apporté une grande aide humanitaire. Les kurdes du nord ont été les seules à apporter des vivres à leurs cousins du sud.
Durant cette période apocalyptique, les kurdes se sentent oubliés, délaissés et sans soutien. Tout le monde « approuve » ce massacre, ils s’attendent au pire. Un vent de panique s’installe alors au sein du peuple kurde, les kurdes des quatre parties commencent à craindre les bombardements chimiques de Saddam.
Par exemple, moi qui suit originaire de Mêrdîn (Mardin), mon père et de nombreux autres habitants de Midyat avaient construit des caves sous leurs maisons pour anticiper d’éventuels bombardement. Tout était maintenant possible, les turcs qui étaient de grands alliés avec Saddam en ce qui concerne le massacre de Kurdes semblaient vouloir faire des attaques simultanées.D’après les données que nous avons aujourd’hui nous savons que la campagne d’Anfal qui a dure 2 ans a cause la mort de 182 000 kurdes dont plus de 5000 rien que dans la ville d’Helebçe en ce jour du 16 Mars 1988.
Plus de 2000 villages ont étés détruits et 3 millions de kurdes ont du fuir leurs terres.
Malheureusement les Etats-Unis, qui ne voulaient pas d’un procès ou Saddam avouerait tout, notamment qu’il a été finance et soutenu pendant des années par eux-mêmes et l’Europe ont préférés le condamner a la pendaison.
On ne demande pas de compte a un homme en le tuant mais en le jugeant, son crime reste toujours impuni aux yeux des kurdes car les vrais coupables, les marchands continuent encore aujourd’hui a se nourrir des bombes déversées sur le Kurdistan.C’est ainsi qu’il fut pendu le 30 Decembre 2006 alors qu’Ali le chimique lui fut pendu le 25 janvier 2010 .Un événement de notre histoire qui montre que nous sommes seuls dans notre combat, que notre ennemi est le monde, que nous devons cesser nos querelles internes afin de forger une unité qui nous permettra de nous rapprocher d’une victoire nous ayant trop souvent échappé. Après tant de souffrances, nous tenons toujours debout et avons commencé à obtenir d’importantes victoire au grand désespoir de l’ennemi qui recule toujours de plus en plus.
Dès septembre 1980 et comme dans les années 70, une guerre ravageuse a lieu entre l’Iran et l’Irak, dont le champ de bataille s’avère être le Kurdistan. Les kurdes sont les principales victimes de cet affrontement. Le contexte est virevoltant car dans le Kurdistan sous occupation Irakienne, la résistance que livre les peshmergas est forte et le gouvernement de Saddam n’arrive toujours pas à assimiler et massacrer cette population qui lui résiste depuis longtemps déjà.
En 71 ils leurs donne des droits pour que ceux-ci ne rejoignent pas la guerre auprès de l’İran mais il leur reprend ces droits lorsqu’en 75 il signe un accord de paix avec cette même İran. En 1987 Hassan Ali Al Majid, cousin et homme de main de Saddam Husseinplus connu sous le nom de « Ali le chimique » met au point un plan radical d’extermination de la population kurde. Il promet de massacrer les kurdes jusqu’au dernier et ne craint pas la communauté internationale « Je vais tous les tuer avec des armes chimiques! Qui va dire quelque chose ? La communauté internationale ? Qu’elle aille se faire foutre ». Le processus est enclenché et l’armée de Saddam anéantit des milliers de villages kurde.
Le 15 mars 1988, la ville Kurde de Helebçe est délivrée des mains du régime de Saddam Hussein, par les pêshmergas du YNK (union Patriotique du Kurdistan) de Jalal Talabani, avec l’alliance de l’armée iranienne.Le jour suivant, c’est à dire le 16 mars 1988 des avions de chasses de l’armée irakienne (vendus à Saddam Hussein par le président français Jacques Chirac) bombardent chimiquement la ville d’helebçe et fait des milliers de morts; des femmes, des enfants. tout le monde sans exception…C’est un jour noir de l’histoire du peuple kurde.
Alors que la communauté internationale semble ne pas être au courant (ou préfère ne pas être au courant) de ce qui se passe en Irak, les iraniens sont les premiers à filmer le massacre et s’indignent de ce massacre (il est important de préciser que leurs but n’était pas d’aider les kurdes mais plutôt de faire tomber le régime de Saddam en utilisant ces vidéos contre lui auprès de la communauté internationale). Le monde occidental parle alors du massacre mais s’intéresse plus au fait qu’aux responsables car ils sont les premiers acteurs de cette honte. Les armes chimiques et les avions de guerres proviennent tous de leurs usines.
Quelques voix « insignifiantes » selon les termes de l’époque semblent se dégager de la passivité internationale , comme celle de Danielle Mitterand, qui est choqué par la barbarie déversé et apporte son soutien aux kurdes.Les kurdes commencent alors à fuir leurs terres et ils émigrent par dizaines de milliers vers les régions kurdes du nord, sous occupation turque, l’autre grand ennemi juré, qui n’a pas apporté une grande aide humanitaire. Les kurdes du nord ont été les seules à apporter des vivres à leurs cousins du sud.
Durant cette période apocalyptique, les kurdes se sentent oubliés, délaissés et sans soutien. Tout le monde « approuve » ce massacre, ils s’attendent au pire. Un vent de panique s’installe alors au sein du peuple kurde, les kurdes des quatre parties commencent à craindre les bombardements chimiques de Saddam.
Par exemple, moi qui suit originaire de Mêrdîn (Mardin), mon père et de nombreux autres habitants de Midyat avaient construit des caves sous leurs maisons pour anticiper d’éventuels bombardement. Tout était maintenant possible, les turcs qui étaient de grands alliés avec Saddam en ce qui concerne le massacre de Kurdes semblaient vouloir faire des attaques simultanées.D’après les données que nous avons aujourd’hui nous savons que la campagne d’Anfal qui a dure 2 ans a cause la mort de 182 000 kurdes dont plus de 5000 rien que dans la ville d’Helebçe en ce jour du 16 Mars 1988.
Plus de 2000 villages ont étés détruits et 3 millions de kurdes ont du fuir leurs terres.
Malheureusement les Etats-Unis, qui ne voulaient pas d’un procès ou Saddam avouerait tout, notamment qu’il a été finance et soutenu pendant des années par eux-mêmes et l’Europe ont préférés le condamner a la pendaison.
On ne demande pas de compte a un homme en le tuant mais en le jugeant, son crime reste toujours impuni aux yeux des kurdes car les vrais coupables, les marchands continuent encore aujourd’hui a se nourrir des bombes déversées sur le Kurdistan.C’est ainsi qu’il fut pendu le 30 Decembre 2006 alors qu’Ali le chimique lui fut pendu le 25 janvier 2010 .Un événement de notre histoire qui montre que nous sommes seuls dans notre combat, que notre ennemi est le monde, que nous devons cesser nos querelles internes afin de forger une unité qui nous permettra de nous rapprocher d’une victoire nous ayant trop souvent échappé. Après tant de souffrances, nous tenons toujours debout et avons commencé à obtenir d’importantes victoire au grand désespoir de l’ennemi qui recule toujours de plus en plus.
Teyra Sor – Azadnews
Δεν υπάρχουν σχόλια:
Δημοσίευση σχολίου